Nous expliquons ce que sont les antécédents, leur utilisation dans la grammaire, la logique et dans une enquête. Aussi, qu’est-ce que le casier judiciaire.
Quels sont les antécédents ?
Les antécédents peuvent être appelés tout type d’éléments qui précèdent quelque chose pris en considération , c’est-à-dire qui le précèdent dans le temps , dans l’espace ou dans un ordre spécifique. En fait, le mot antécédents vient du latin antécédents , composé du préfixe ante- (« avant ») et du verbe cedere (« marcher », « marcher »). Il se traduit par « ce qui se passe avant ».
Ce mot est utilisé dans deux domaines fondamentaux : la logique et la grammaire , pour désigner les prémisses ou éléments antérieurs d’un ensemble .
Par exemple, dans la grammaire de l’espagnol, un antécédent est un nom ( nom , nom propre ou syntagme nominal) auquel un pronom ou un déterminant fait référence au sein de la phrase , et qui le précède donc. Ainsi, dans la phrase « mon frère a acheté une maison et l’a reconstruite », la particule « la » fait référence à un antécédent, qui est la maison.
D’autre part, dans le domaine de la logique, la première partie d’une proposition hypothétique est appelée antécédent ou protase , normalement introduite par le mot « Si » et continuée par « alors ». C’est-à-dire que la prémisse qui précède un énoncé conséquent est ainsi appelée : « Si P, alors Q » consiste en un antécédent (P) et un conséquent (Q).
En conclusion, nous appelons antécédent un élément, action ou référence antérieur à ce qui nous intéresse, et qui en quelque sorte y est lié. Si nous analysons un fait historique, ses antécédents seront ces faits qui, sans être directement liés à ce qui s’est passé, ont préfiguré le panorama historique pour qu’il puisse se produire.
Par exemple, les antécédents de l’indépendance latino-américaine se trouvent dans différents mouvements révolutionnaires qui ont eu lieu au siècle précédent.
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Contexte d’une enquête
Dans le cas spécifique de la méthodologie de la recherche , on considère comme antécédents toutes les enquêtes antérieures qui ont abordé le sujet de la recherche , directement ou indirectement, totalement ou partiellement.
On attend d’un chercheur, avant de commencer ses expériences ou ses procédures de recherche, qu’il passe en revue ce qui a déjà été dit sur le sujet à étudier. Ceci, logiquement, est indispensable pour ne pas répéter ce qui a déjà été dit et ne pas croire que, comme on dit populairement, « l’eau tiède est en train de s’inventer ».
En général, le contexte d’une enquête (surtout dans le domaine académique ou professionnel) est explicité dans le projet ou avant-projet . Là, ils ont généralement une section plus ou moins liée à celle de la justification , et entre les deux ils répondent à la question de savoir ce qui a déjà été dit sur le sujet et comment les recherches en cours contribueront à l’état des choses.
Ainsi, en arrière-plan, les essais , monographies , documents et thèses académiques pertinents pour les travaux en cours, qui ont approfondi le même sujet, sont généralement répertoriés. Leurs succès, échecs et caractéristiques sont généralement expliqués, afin de les différencier des recherches en cours.
Dossier criminel
D’autre part, dans la sphère juridique et citoyenne, on parle généralement de casier judiciaire pour désigner un document prouvant la conduite citoyenne d’un individu, dans lequel les crimes qu’il a commis sont reflétés , ou précisément leur absence de crimes et la démonstration de bonne foi.
Ces types de documents sont délivrés par les États par l’ intermédiaire de leurs bureaux bureaucratiques correspondants (tels que les ministères de la justice , par exemple) et ont généralement une validité spécifique.
Il est courant d’avoir besoin d’une vérification des antécédents criminels avant d’entamer d’autres procédures plus complexes, en particulier lorsqu’elles concernent l’obtention d’une résidence dans un autre pays, la citoyenneté étrangère ou l’accès à des services discrétionnaires qui, s’ils ont un casier judiciaire, pourraient leur être refusés. Etat.
Les casiers judiciaires ne doivent pas être confondus avec les casiers judiciaires, puisque les premiers reflètent les crimes (ou leur absence) légalement sanctionnés et sur lesquels une condamnation a été prononcée, tandis que les seconds ne vérifient que les interactions qu’un sujet a eues avec le corps. et leurs enquêtes respectives, sans nécessairement déboucher sur une condamnation pénale.
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