Introspection

Nous expliquons ce qu’est l’introspection, sa fonction et comment elle se fait. Aussi, qu’est-ce que l’introspection pour la psychologie et pour la philosophie.

Grâce à l’introspection, une personne peut mieux se connaître.

Qu’est-ce que l’introspection ?

L’introspection (du latin introspicere , « regarder à l’intérieur ») est l’inspection interne ou le regard intérieur à travers lequel nous observons nos propres pensées , souvenirs et émotions , ou notre propre comportement . C’est un acte de conscience de soi ou d’auto-évaluation, dans lequel nous tournons notre attention vers l’intérieur, ignorant momentanément l’extérieur.

Grâce à l’introspection, nous pouvons nous analyser, obtenir des conclusions personnelles et, surtout, mieux nous connaître, afin de prendre de meilleures décisions pour l’avenir.

Pour cette raison, de nombreuses techniques d’ auto -assistance ou de croissance personnelle emploient diverses méthodes d’introspection, soit selon une méthodologie formelle (développée par des spécialistes en psychologie ), soit de manière informelle, comme une invitation, tout simplement, à se revoir de manière informelle. honnête.

Voir aussi: Intelligence intrapersonnelle

Introspection en psychologie

Les expériences de Sigmund Freud et d’Eugen Bleuer ont été fortement influencées par l’introspection.

En psychologie, l’introspection est une méthode formelle d’examen interne des pensées et des émotions , afin de révéler le sujet lui-même. À la fin du XIXe siècle, cette méthode a été formellement développée par Alfred Binet (1857-1911) et Pierre Janet (1859-1947) , deux psychologues français qui sont parvenus aux mêmes conclusions presque simultanément et indépendamment.

Les deux entendaient développer une méthode psychothérapeutique consistant en la révision volontaire de son intériorité, s’opposant ainsi au courant positiviste qui prévalait à l’époque, pour qui ce type d’expériences était considéré comme subjectif et donc peu utile.

Pourtant, au début du XXe siècle, les expériences de Sigmund Freud (1856-1939) et d’Eugen Bleuer (1857-1939) sont fortement influencées par l’introspection, au point de consister presque exclusivement en leur méthode analytique : faire apparaître le sujet et observez-vous.

Bien que cette possibilité n’ait pas été exempte de critiques à l’époque, notamment de la part de ceux qui affirmaient que personne ne peut observer objectivement sa propre psyché, l’introspection est encore promue aujourd’hui comme une forme précieuse de connaissance de soi, à des fins thérapeutiques ou non.

Introspection en philosophie

Les positivistes comme Auguste Comte n’ont pas eu recours à l’introspection.

La philosophie , quant à elle, comprend l’introspection comme une méthode d’appréhension de ses propres états de conscience, par la méditation et la réflexion .

Les fondements de ce concept ont été spécialement développés par le Français René Descartes (1596-1650). Dans ses Méditations métaphysiques (1641), il la propose comme méthode d’une « conscience réflexive », guidée par une « transparence » quant à la vision que l’on peut atteindre de soi.

Cet héritage était d’une grande importance pour un autre philosophe central en Occident, Immanuel Kant (1724-1804), pour qui l’introspection était le moyen de « posséder le soi à partir de sa représentation ». Ainsi l’établit-il dans sa philosophie du sujet.

Cependant, avec l’avènement du positivisme, Augusto Comte (1798-1857) le considère comme une « prétendue méthode » cartésienne dans laquelle on aspire à être à la fois observateur et observé. Selon les positivistes, l’esprit humain est capable d’observer tous les phénomènes de l’univers, sauf le sien .

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