MéThodes Contraceptives

Nous expliquons ce que sont les méthodes contraceptives et quels types existent. Aussi, avantages et inconvénients des méthodes masculines et féminines.

Les pilules réduisent la fertilité d’une femme à 1,1% de grossesse non désirée.

Quelles sont les méthodes contraceptives ?

On entend par méthodes contraceptives, contraception ou contraception les différents moyens qui existent pour prévenir une grossesse . Certains d’entre eux servent même à prévenir les maladies vénériennes ou les MST.

Il s’agit de techniques et de procédés variés, certains extrêmement anciens, bien que la plupart de ceux réellement efficaces n’aient été disponibles qu’au milieu du XXe siècle. Les méthodes contraceptives font partie de la planification familiale , une stratégie par laquelle les couples peuvent choisir le moment le plus propice de leur vie pour avoir une progéniture, et non le faire de manière désordonnée et improvisée.

Les méthodes contraceptives, malgré le fait qu’elles soient mal perçues par certaines religions et positions traditionnelles, l’émergence et la massification des méthodes modernes ont permis non seulement d’offrir aux femmes une plus grande marge de décision quant à savoir si elles veulent ou non tomber enceintes et dont , mais a également permis de lutter contre la reproduction de la pauvreté dans la mesure où des familles disposant de moins de ressources peuvent jouir de leur intimité sans nécessairement avoir à agrandir leur famille.

Pour autant, il est vrai que les contraceptifs ne fonctionnent correctement que s’ils s’accompagnent d’une bonne éducation sexuelle et reproductive, notamment aux stades de l’adolescence , considérés comme les plus vulnérables en raison de l’éveil de la libido qui survient à la puberté.

Les méthodes contraceptives peuvent être classées selon leur nature dans :

  • Barrière. Certains éléments sont utilisés pour bloquer physiquement le contact des organes génitaux et de leurs sécrétions.
  • Hormonale. Il s’agit de médicaments ou de médicaments pour inhiber temporairement et artificiellement la fertilité féminine.
  • Comportemental. Ceux qui consistent en des pratiques sexuelles qui tentent d’empêcher la fécondation.
  • Médecins. Interventions plus ou moins invasives, réversibles ou non, qui réduisent la fertilité des hommes ou des femmes.

Voir aussi : Avortement

Méthodes contraceptives masculines

Le préservatif a un indice de sécurité élevé et protège contre les MST.

Les méthodes contraceptives disponibles pour les hommes sont :

  • Préservatif ou conservateur. L’une des méthodes les plus recommandées, qui consiste en une barrière en latex qui se déroule autour du pénis en érection et le recouvre, l’isolant du contact avec le vagin. Cette méthode a non seulement un indice de sécurité élevé (environ 2% de grossesses non désirées), mais protège également contre les MST, ce qui en fait l’une des plus recommandées au monde. Les préservatifs sont jetables et dans la plupart des cas ne présentent pas d’effets indésirables (il existe des personnes allergiques au matériau dont ils sont faits).
  • Coït interrompu ou rapport sexuel interrompu . Une méthode populaire et extrêmement ancienne, mais extrêmement peu fiable, pour retirer le pénis du vagin juste avant l’éjaculation. Cette méthode non seulement ne protège pas du tout des MST, mais a en plus un faible taux d’ efficacité (entre 18 et 25% de grossesses non désirées).
  • Stérilisation. Il s’agit d’une procédure médicale appelée vasectomie, dans laquelle le passage des spermatozoïdes vers le canal éjaculateur est interrompu, générant une infertilité artificielle permanente. Cette méthode ne protège pas contre les MST et présente généralement une marge de regret minimale, en fonction de l’histoire amoureuse et reproductive de l’individu.

Méthodes contraceptives féminines

Les méthodes contraceptives féminines sont :

  • contraceptifs oraux Les pilules contraceptives bien connues consistent en un traitement tout au long du cycle menstruel, ce qui réduit la fertilité de la femme (à 1,1 % de grossesse non désirée, si elles sont bien utilisées). Ils ne protègent pas contre les MST et nécessitent une surveillance médicale, car c’est un traitement hormonal qui peut avoir des effets secondaires chez la femme, et s’il n’est pas suivi correctement, il n’est pas si sûr (il passe à 13% des grossesses).
  • Implants, injections et timbres contraceptifs. Ce sont des applications temporaires dans le corps de la femme : des implants sous la peau ou des patchs dessus, qui fonctionnent de la même manière que la contraception orale : par le biais d’hormones. Leur fiabilité est extrêmement élevée (99% d’efficacité pour les implants, 94% pour les injections et 91% pour les patchs), mais ils doivent être posés et renouvelés de temps en temps par un médecin, et ils ne protègent pas des MST.
  • Dispositifs intra-utérins (DIU). Le fameux « Copper T » consiste en un implant intra-utérin qui fonctionne à base d’hormones, empêchant la grossesse dans 99% des cas. Bien qu’elle ne protège pas contre les MST, c’est une méthode de longue durée (entre 3 et 6 ans) et peut même être utilisée en urgence.
  • préservatif féminin. Une variante du préservatif, mais qui est insérée dans le vagin et isolée du contact avec le pénis. Il est moins efficace que le préservatif masculin (sûr à 79 %) mais protège contre les MST.
  • Diaphragme cervical. C’est une barrière physique qui s’insère dans l’utérus et empêche le passage des spermatozoïdes, rendant la fécondation impossible. Il est efficace à 88% et ne protège pas contre les MST.
  • Pilules d’urgence. Ce sont des pilules non abortives qui sont prises jusqu’à 72 heures après un rapport sexuel (moins de temps, plus elles sont efficaces) et elles réduisent les risques de grossesse. Ils ne peuvent pas être utilisés comme méthode de protection régulière et ne sont destinés qu’aux urgences.
  • méthode rythmique. Elle consiste à limiter les rapports sexuels aux jours où le calendrier menstruel indique une faible fertilité, avant l’ovulation par exemple. D’autres méthodes similaires vérifient la température ou la glaire cervicale. Cette méthode ne protège pas contre les MST et n’est efficace qu’à 76 %.