PréMisse

Nous expliquons ce qu’est une prémisse, sa fonction dans le raisonnement, les différences entre prémisses majeures et mineures, et divers exemples.

La nature d’un argument dépend de la relation entre les prémisses et les conclusions.

Qu’est-ce qu’une prémisse ?

En logique et en philosophie , les prémisses sont appelées les propositions initiales d’un argument , à partir desquelles il est possible de tirer une conclusion . Ce dernier doit être inféré ou dérivé du premier, par une procédure déductive ou inductive valide, c’est-à-dire formant un argument logique valide.

Ce mot vient du latin praemissus , « précédemment envoyé », constitué tour à tour par prae- (« avant ») et mittere (« envoyer » ou « jeter »), de sorte qu’il a toujours fait référence à ce qui est donné d’avance, ce qui est initialement possédé.

Aussi, les prémisses sont le point de départ d’une argumentation , c’est-à-dire ce que nous savons déjà ou ce qui nous a été dit ou donné, et d’où commence notre travail déductif. Les indices, au sens figuré, qu’un détective doit rassembler pour parvenir à une certaine conclusion, c’est-à-dire les antécédents , les hypothèses .

L’étude des prémisses remonte à l’antiquité classique, lorsque les grands penseurs grecs et romains étudiaient la logique et l’ oratoire comme des formes de pensée , généralement autour du syllogisme : un certain type de raisonnement dans lequel étant donné deux prémisses, une générale et une autre particulière, une conclusion Est obtenu.

Puisqu’elles sont des propositions, les prémisses affirment ou nient toujours quelque chose , qui peut être général ou particulier, et donc peut être vrai ou faux . Cette affirmation ou négation s’exprime en termes de phrase, comme « Dans les Caraïbes, il fait chaud » ou « Toutes les planètes sont rondes » ou « Aucun cochon ne peut voler ».

Ce n’est cependant pas la véracité ou la fausseté des prémisses qui détermine si le raisonnement est valide ou non, puisque de vraies conclusions peuvent être déduites de fausses prémisses.

La nature de l’argument ou du raisonnement dépend de la relation entre les prémisses et les conclusions. Par exemple, le raisonnement déductif tire une conclusion particulière des prémisses générales, tandis que le raisonnement inductif va dans la direction opposée.

Il y a aussi des arguments d’une seule prémisse ou de plusieurs, et même certains qui nécessitent des prémisses supplémentaires pour arriver à une conclusion.

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types de locaux

Selon le grec Aristote (384-322 av. J.-C.) dans ses études sur le syllogisme, il existe deux types de prémisses impliquées dans ce type de raisonnement logique : la prémisse majeure et la prémisse mineure.

  • La prémisse majeure est généralement de type général et contient le prédicat de la conclusion. Une proposition générale est une proposition qui se réfère à un ensemble ou à la totalité de certaines choses, par exemple : « Tous les hommes sont mortels ».
  • La prémisse mineure est généralement d’un type particulier et contient le sujet de la conclusion. Une proposition particulière est une proposition qui se réfère à une chose ou à un sujet spécifique, par exemple : « Juan est mortel ».

Cependant, il existe d’autres types de prémisses, telles que celles implicites, qui ne sont ni mentionnées ni comprises, comme dans le cas de : « Tous les hommes sont mortels et Juan est mort hier », dans lequel il n’est pas nécessaire d’expliquer que Juan est un homme.

Exemples de locaux

Voici quelques exemples de locaux :

Prémisse majeure : Tous les oiseaux ont un bec .
Prémisse mineure : Une poule est un oiseau .
Conclusion : Tous les poulets ont un bec.

Prémisse majeure : Aucun mammifère ne peut respirer sous l’eau .
Prémisse mineure : Les baleines sont des mammifères .
Conclusion : Aucune baleine ne peut respirer sous l’eau.

Prémisse majeure : Le soleil brille.
Prémisse mineure : Le soleil est une étoile.
Conclusion : Les étoiles brillent.

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