Résilience

Nous expliquons ce qu’est la résilience et l’utilisation de ce terme dans différents domaines. Aussi, quelques exemples et synonymes de cette capacité.

Un trait de la résilience est la capacité de rendre la catastrophe positive.

Qu’est-ce que la résilience ?

Quand on parle de résilience on fait référence à la capacité d’un individu, d’un système ou d’une communauté à traverser des épisodes ou des événements traumatisants, violents ou difficiles sans que cela signifie une transformation permanente (et surtout néfaste) de sa structure ou de sa façon d’être. .

En fait, un trait de la résilience est la capacité de rendre les catastrophes positives , c’est-à-dire de tirer de bonnes choses d’événements malheureux.

Le terme s’applique à divers domaines du savoir, oscillant toujours autour du même sens, comme la psychologie , l’écologie et même l’ingénierie.

Dans tous les cas, cependant, elle est liée à la nature des objets ou des individus et est considérée comme une valeur ou une qualité, un aspect désirable et encourageant , dans le cas des êtres humains .

Le mot résilience vient du mot latin resilio , qui se traduit par « reculer » ou « rebondir ».

Voir aussi: Optimisme

résilience environnementale

Les écosystèmes sont résilients en surmontant ou en s’adaptant aux changements violents.

En écologie, on parle de résilience pour désigner la capacité des écosystèmes et des communautés biotiques à surmonter les changements soudains ou violents de leur habitat , en parvenant à revenir à la normale dès que ces changements cessent, voire à s’y adapter.

Ce concept est étroitement lié à celui de biodiversité : une communauté avec une grande variété d’ espèces et de chaînes alimentaires a plus de chances d’être résiliente face à une éventualité, car elle a plus d’éléments de jeu.

La résilience en psychologie

L’étude de la psyché humaine identifie la résilience comme la capacité de l’esprit humain à surmonter ou à traverser des périodes intenses de douleur ou de souffrance et à s’adapter positivement à la nouvelle réalité , en récupérant sa force vitale.

Pendant un certain temps, on a pensé que cette caractéristique était innée chez l’être humain, mais la psychologie contemporaine a montré qu’elle découlait directement des valeurs d’éducation et d’estime de soi que l’on possède . Ainsi, une personne ayant une bonne estime de soi sera, en principe, plus résiliente face aux obstacles qui se présentent à elle dans la vie, étant capable de les surmonter et de transformer l’expérience en quelque chose de positif pour sa vie .

Exemples de résilience

La résilience humaine peut être démontrée à travers les exemples de vie de quatre personnages historiques :

Nelson Mandela. Le premier président noir sud-africain a accédé à la présidence de la république après un chemin tortueux de lutte politique et sociale qui l’a conduit en prison pendant 27 ans. Un événement de cette ampleur aurait fait abandonner n’importe qui, mais Mandela a persévéré jusqu’à ce qu’il sorte de prison, dirige un mouvement politique alternatif et remporte des élections libres avec un projet de réconciliation raciale et politique qui a sorti l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Stephen Hawking. Le célèbre physicien théoricien et étudiant de l’ univers britannique souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA) depuis sa jeunesse, une maladie dégénérative incurable qui lui a fait perdre la majeure partie du contrôle musculaire de son corps. Bien que les médecins l’aient abandonné et lui aient assuré qu’il ne vivrait pas longtemps, Hawking a poursuivi ses études de physique et a réussi à devenir l’une des voix scientifiques les plus célèbres, les plus importantes et les plus reconnues dans le monde entier, même en étant confiné à un fauteuil roulant et ayant parler à travers un appareil électronique.
Marc Inglis. Ce guide d’alpinisme néo-zélandais s’est retrouvé coincé dans une tempête de neige avec son meilleur ami alors qu’il escaladait le mont Cook en Nouvelle-Zélande. Le froid a été si intense pendant les 14 jours où ils ont attendu les secours que ses jambes ont gelé et ont dû être amputés. Loin d’abandonner sa passion et son métier, Inglis reçoit des prothèses de jambes en métal et insiste pour les maîtriser à tel point qu’il reprend l’alpinisme et parvient en 2002 à grimper au sommet de la montagne où il perd ses jambes.